L'église Saint-Denis | ||
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![]() De l'époque gothique (XIIIe) ne subsiste en effet que le bas-côté et les grandes arcades, et de l'époque romane, les trois fenêtres du mur nord ainsi que les contreforts extérieurs. |
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![]() C'est en 1829 que l'église reçut les cloches prénommées pour la plus importante "Marie-Eulalie" et pour la plus petite "Henriette-Marie". La première eut pour parrain un personnage prestigieux, Martin-Guillaume Biennais, l'orfèvre de l'Empereur Napoléon 1er. Ces deux "demoiselles" vinrent remplacer leurs aînées qui ne résistèrent pas à la foudre tombée sur le clocher au siècle précédent. |
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Répondant aux prénoms de "Renée", "Félice" et "Charlotte" ces dernières n'eurent pas, tout du moins en ce qui concerne leur parrainage, à envier leurs remplaçantes. En effet, de grands noms du royaume furent choisis pour être parrains et marraines. | ||
Nommons simplement le comte de Maurepas,
Jean-Frédéric de Phélypeaux [1701-1781],
ministre et secrétaire d'état ; Armande Félice de La
Porte de la Meilleraye de Mazarin, marquise de Nesle [1691-1729] (petite-fille d'Hortense
Mancini et arrière-petite nièce de Mazarin) ;
Joachim-François Potier [1692-1757],
duc de Gesvres, Pair de France, gouverneur de Paris ;
Renée Elisabeth de Romilly de la Chesnelaye veuve de
Léon Potier duc de Gesvres,
Jean-Louis de Rieu du
Fargis, comte du Mênil-Habert ; Louise Charlotte de
Foix-Rabat, comtesse de Sabran et de Forcalquier [1693-1768]. |
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Louise Charlotte
de Foix-Rabat |
Jean-Frédéric
de Phélypeaux |
Joachim-François
Potier |
Furent présent également à cette bénédiction : Charles-François Frédéric, duc de Montmorency-Luxembourg, gouverneur de Normandie [1702-1764] et Henriette de Fitzjames, marquise de Reynel [1705-1739] (fille du duc de Berwick et petite-fille de Jacques II Stuart, roi d'Angleterre). | ||
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La brique rouge et la pierre blanche, inhabituelles
en architecture religieuse dans cette région, s'y
combinent à merveille et apportent à la voûte
d'arêtes munies d'une clef sculptée, une dimension
décorative de qualité. C'est en septembre 1912, lors des travaux de restauration de l'église dirigés par MM. Trubert, architecte de Rambouillet, et Eugène Mulot, entrepreneur de maçonnerie au Mousseau, que l'on découvrit sous le pavage du choeur, le caveau de Louis Habert de Montmor (1530-1622) ainsi que le cercueil de sa femme Marie Rubentel (+ 1612). |
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Le comte de Lavallette |
Plaque funéraire du père du comte de Lavallette |
Jean-Jacques Séguier, évêque de Nîmes |
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© Olivier FAUVEAU - 2001 | ||