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utrefois lieu-dit du Mesnil-Saint-Denis,
il se divisait en deux fiefs, la Grande Verrière et la
Petite Verrière. L'étymologie de son nom viendrait du latin "vitrum" verre. Il est probable qu'il existait des verreries sur ces terres riches en sable siliceux. |
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ait confirmé par un écrit de 1383, qui rend compte d'une visite du roi Charles VI (1368-1422) lors d'une des longues chevauchées en forêts qu'il affectionnait, aux verreries près de Chevreuse. | ||||||||||||||||||||
Charles VI |
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'est le 7 août 1739
que Jacques René Cordier
de Launay
(1683-1760) seigneur riche et influent obtient
l'érection du hameau de La Verrière en paroisse, par
décret de Mgr de Vintimille, archevêque de Paris. Ce décret ne sera homologué par le parlement qu'en février 1761. Appelé Monsieur de Montreuil, Jacques René Cordier de Launay est le grand-père de Renée-Pélagie de Montreuil qui épousa en 1763 le célèbre Donatien Alphonse François Marquis de Sade (1740-1814). |
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Donatien
Alphonse François Marquis de Sade |
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e part son passé des liens étroits existent toujours entre nos deux villes. | ||||||||||||||||||||
ommencé au tout début du XVIe siècle (1506) semble-t'il par Barthélémy Séguier (v.1470-1524), lieutenant général au bailliage de Chartres, seigneur de La Verrière et cousin du Chancelier Pierre Séguier (1588-1672), l'on doit sa construction à Jean Boutet, maçon au Mesnil-Saint-Denis et à Martin Houllier, maçon et tailleur de pierres à Foucherolles, paroisse de Dampierre. | ||||||||||||||||||||
C'est
vraisemblablement Jean Séguier, écuyer du Roi en sa
grande écurie et Chevalier Commandeur des ordres de
Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare, qui confie
au paysagiste André
Le Nôtre la
conception des jardins et les aménagements extérieurs
de son château. La famille Séguier donna à la France : 1 chancelier, 13 conseillers, 3 avocats généraux, 1 ambassadeur à Venise et 1 évêque. |
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Pierre Seguier, Garde des Sceaux en 1633 puis Chancelier de France en 1635 (1588-1672) par Testelin Henri (1616-1675) |
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aintes fois remanié,
il appartiendra aux cours des siècles à des
propriétaires puissants et célèbres. Le 7 avril 1696, le domaine est vendu à la criée en la chambre des requêtes de Paris et racheté par Gabriel Levasseur, dont la famille en gardera la propriété jusqu'au 25 novembre 1721. Elle sera acquise en 1722 par Pierre Sohier, président, trésorier de France au bureau des finances d'Alençon, chevalier et seigneur de Montagny. Une vacante de succession permit à la famille Cordier de Launay d'acquérir en octobre 1731 le domaine de La Verrière. |
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l fut alors la propriété de Jacques-René Cordier de Launay (1683-1760), conseiller du roi, trésorier de l'Extraordinaire des guerres en la ville de Berghe et de Furnes, père du Président Claude René Cordier de Montreuil (XVIIIe), puis du comte Antoine-Marie Chamans de Lavallette (1769-1830), ministre des postes de 1804 à 1815 et de son épouse Emilie-Louise de Beauharnais (1781-1855), nièce de l'Impératrice Joséphine. | ||||||||||||||||||||
Emilie-Louise
de Beauharnais |
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n 1816, Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) orfèvre de Napoléon 1er, qui réalisa entre autre les ornements du sacre et toute la vaisselle de l'empire, en devint acquéreur. | ||||||||||||||||||||
sa mort il revint à
son gendre Jean-Jacques Berger (1790-1859), sénateur,
préfet de la Seine, maire du IIe arrondissement de Paris, dit
"le maire des barricades". Puis ce fut le tour du poète Jean-Antoine de Mongis (1802-1879), maire de la ville,
procureur général (1855), conseiller à la cour
Impériale de Paris (1862), homme de lettres, qui le fera
surélever d'un étage (XIXe). Les propriétaires suivants furent les Contadès avec à la tête de la famille Charles-André comte de Contadès-Gizeux (1826-1886) qui ont leur caveau familial dans le cimetière du Mesnil-Saint-Denis, et à leur départ en 1920 il revint à l'américain Arthur J. Moulton. epuis 1951, le château est la propriété de la M.G.E.N (Mutuelle Générale de l'Education Nationale), aujourd'hui occupé par l'Institut Psychiatrique qui porte le nom de Marcel Rivière (1901-1960) instituteur, Président fondateur de la MGEN. Ce dernier repose dans le cimetière du Mesnil-Saint-Denis. |
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© Olivier FAUVEAU - 2001 | ||||||||||||||||||||