~ Les hameaux ~

     
     
     
     
Rodon    
   
Principal écart de la commune, Rodon est situé vers le nord-ouest à 800 mètres environ du bourg, sur le chemin qui mène à Port-Royal des Champs.

L'orthographe de ce hameau évoluera diversement au cours des siècles : Rosdon en l'an 776, puis Roudon, Roddon, Redon, Rhôdon au XIXe siècle pour revenir plus justement aujourd'hui à Rodon.

On peut y reconnaître la racine Rod, hydronyme très répandu d'origine celte.

La petite rivière de Rodon aurait donc donné son nom à ce hameau situé à proximité de sa source.

A voir : la célèbre croix de Rodon, composée de neuf tambours de pierre, surmontés d'une croix de fer, qui repose sur un chapiteau en grès renversé, reste d'une colonne de la nef de l'abbaye de Port-Royal des Champs, construite en 1230 sous la direction de l'illustre architecte Robert de Luzarches, et rasée sur ordre de Louis XIV en 1710.

   

La croix de Rodon

 
 
     

     
       
       
Le Mousseau    
     
Après avoir quitté le centre du village, en prenant la route de Chevreuse, à environ un kilomètre, on rencontre à gauche une voie qui contourne le monastère du Fort-Manoir et qui conduit à l'entrée du hameau du Mousseau, appelé autrefois le Mouceau-Nouvellon. En 1906 il se composait de treize maisons où vivaient 96 habitants dont les 59 occupants du monastère.
C'est ici dans une ancienne ferme qu'habita
Henry Le Bret, de loin le personnage le plus célèbre ayant habité ce hameau.
La ferme jouxtait alors le domaine de Charles de Cormont, riche marchand perruquier de Paris, seigneur de Fort-Manoir, dont le château (XVIIe) qui comprenait tours et fossés est détruit aujourd'hui.
Depuis 1895 s'élève sur les lieux le
monastère du Sacré-Coeur fondé pour les Soeurs Norbertines par Marie Husson-Carcenac.

 
 

Château de Fort-Manoir

 
     
A voir : la croix du Mousseau, érigée par la famille Husson, à l'occasion de l'anniversaire du rappel à Dieu de leur fille Marie Husson-Carcenac en religion Mère Marie de la Nativité. Bénite le 24 mars 1900, elle présente un socle ouvragé, dont chacune des faces, gravées par M. Vallet, sculpteur à Nantes, comporte une dédicace familiale.  
       

     
     

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© Olivier FAUVEAU - 2001