~ Henry Le Bret ~

     
     

Henry Le Bret
Huile sur toile - salle des conseils
Hôpital Saint-Jacques à Montauban

     
     
ans les premières années du XVIIe siècle, vint s'établir au Mesnil-Saint-Denis, à la suite des grandes acquisitions de Louis Habert, trésorier de l'extraordinaire des guerres, seigneurs du Mesnil-Saint-Denis, un groupe nombreux composé de commerçants, ouvriers et domestiques.
     
ans le personnel du château, à la tête des cuisines, était Nicolas Le Bret, qui jouissait d'une certaine considération, car dans un baptême de 1609, au Mesnil-Saint-Denis, il représente un petit-fils de son maître, Henri-Louis Habert de Montmor.
     
'antique monastère de Port-Royal abritait alors un vénérable prêtre, Jean Mallaquin, ancien curé de Mondeville, près de Corbeil ; il y remplissait les fonctions d'aumônier et de procureur de l'abbaye depuis 1602.
Il avait sans nul doute amené des membres de sa famille car le chef des cuisines du château, Nicolas Le Bret, fit la connaissance de Marie Mallaquin, et la rechercha en mariage. La demande agréée, le mariage fut célébré le 26 novembre 1611 dans l'église du Mesnil-Saint-Denis.
     
     

Acte de mariage de Nicolas Le Bret et Marie Mallaquin
26 novembre 1611 - église du Mesnil-Saint-Denis

     
     
'union fut féconde, et le 25 avril 1614 les cloches de la vieille église sonnèrent le baptême de Louise Le Bret, fille de Nicolas Le Bret et Marie Mallaquin. Le seigneur du Mesnil, Louis Habert, tint l'enfant sur les fonts baptismaux avec Jeanne Mallaquin. Une autre jeune fille nommée Marie et un second fils Jacques, vinrent compléter la famille, mais ils ne virent pas le jour au Mesnil.
     
n 1621, on enterre au Mesnil un fils de Nicolas, mais auparavant en 1618 naquit probablement à Paris, Henry Le Bret, le célèbre ami de Cyrano de Bergerac.
     
es parents faisaient de fréquentes absences depuis que Nicolas Le Bret était devenu écuyer de cuisine de la duchesse douairière de Guise. Marie Mallaquin, avait une soeur Jacquette qui remplissait les fonctions de femme de charge au château du Mesnil-Saint-Denis, auprès de noble dame Anne Hue de la Brosse, épouse de Jean Habert, seigneur de Montmor.
     

Catherine de Clèves dite aussi Catherine de Nevers
duchesse douairière de Guise
(1548-1633)

Anne Hue de Miromesnil
dame de La Brosse, épouse de Jean Habert de Montmor

     
Nicolas Le Bret avait jeté son dévolu sur une maison formant petite ferme et sur des terres voisines, dans le petit hameau du Mousseau [sur l'emplacement du monastère actuel], anciennement dénommé "Mouceau-Nouvellon".
     
     

Plan de 1694 tracé par Jean Roze

     
     
à, de bonne heure, Henry fit la connaissance de Hercule Savinien de Cyrano, dont la famille, de petite noblesse, avait obtenu du duc de Chevreuse, le fief de Bergerac, à quelques lieux de là. Les enfants se lièrent d'amitié et firent leurs premières études ensemble au Mesnil-Saint-Denis où le curé Noël Bertault tenait les petites écoles.
     


Hercule Savinien Cyrano de Bergerac - Carte des possessions de la famille Cyrano dans le duché de Chevreuse en 1601

 
     
omme Cyrano de Bergerac, Henry Le Bret pour achever son instruction, dû rejoindre le célèbre collège de Dormans-Beauvais à Paris Ve dans l'actuelle rue Jean-de-Beauvais, anciennement rue du Cols-Bruneau.

ès lors, il vivra dans l'ombre de Cyrano.


ers 1639, Henry entrait en qualité de cadet ou de volontaires dans la compagnie des gardes commandée par M. de Carbon de Casteljaloux. C'est alors qu'il décida Cyrano, à prendre avec lui du service.

 

Chapelle du collège de Dormans-Beauvais

 
     
a carrière militaire des jeunes gens se continua au régiment de Conti. Elle fut brillante, mais brève. En juin de cette même année 1639, Cyrano reçut en effet un coup de mousquet à travers du corps au siège de Mouzon et, en août 1641, un coup d'épée à la gorge au siège d'Arras.
     

Ville de Mouzon - XVIIe siècle

Siège d'Arras 1641

 
     
ort incommodé par ces blessures, il détermina Henry Le Bret à quitter avec lui les armes. A partir de ce moment, Henry Le Bret semble surtout s'être consacré à l'étude du droit. Il entrera au conseil du roi et obtint le titre d'avocat au parlement.
     
arallèlement, notre avocat, prit part aux conversations brillantes dans les salons où se réunissaient tous les écrivains de leur temps : l'historien Jean Le Royer de Prade [1624-1685], l'abbé de Villeloin plus connu sous le nom d'abbé Michel de Marolles [1600-1681], le comte Henri de Brienne [1635-1698-fils du ministre de Louis XIII], le savant physicien Jacques Rohault [1618-1672], Longueville-Gontier, conseiller au parlement, Adrien de la Morlière, chanoine d'Amiens, Gilles Filleau des Billettes, un puits de sciences [1634-1720], le poète satirique Francois Payot de Lignières [1628-1704]. Il nous laissa de cette période, un concert de rondeaux, d'élégies, de stances et de chansons. Quelques-uns de ses vers figurent dans le recueil de Sercy et dans les ouvrages analogues, apparus de 1642 à 1656 aux devantures des libraires.
     

Jacques Rohault [1618-1672]

Adrien de la Morlière  [1560-1639]

 

Michel de Marolles [1600-1681]

 
     
'est peu après l'accident, et le décès de Cyrano de Bergerac [28 juillet 1655] que Henry renonça au barreau pour entrer dans les ordres, se consacrant dès lors à la vie ecclésiastique.
     
ers 1656, il s'installe à Montauban où il fut nommé secrétaire de l'évêque de Montauban, Pierre de Bertier. Il sera charger de le seconder dans sa lutte contre les protestants, ce qui n'était pas pour déplaire à l'ancien cadet aux gardes, qui comme Cyrano, aimait ferrailler.
     
a prêtrise lui fut conférée, la même année par Antoine-François de Bertier, évêque de Rieux.
     
enry Le Bret, en ami fidèle, veillait sur les écrits de Cyrano de Bergerac, et voulu satisfaire une des dernières volontés du libertin : la publication de ses textes inédits.

C'est ainsi, que le 29 mars 1657, Henry Le Bret, après avoir effectué quelques censures, de peur d'être interdit et son éditeur poursuivit, publiait chez Charles de Sercy, le manuscrit du "
Voyage aux Etats et Empires de la lune".
     


Histoire comique : contenant les états et empires de la Lune - 1657

     
n l'honneur de celui qu'il aimait par delà la tombe, il composa pour l'occasion une longue préface louant tour à tour la science immense de son ami, sa bravoure, sa fierté, ses bonnes moeurs, son génie de poète lyrique et d'auteur comique.
Cette mission d'amitié exécutée, dont le mérite fut de propulser Cyrano de Bergerac à la postérité, nous retiendrons quelques dates de la carrière ecclésiastique de Henry Le Bret.
     
n 1657, pourvu d'un canonicat à la collégiale Saint-Etienne du Tescou, il fut envoyé à la Cour pour faire connaître les désordres qui désolaient la ville de Montauban.
     
e 4 janvier de l'année suivante, 1658, il résigne la cure de Plessis-Feu-Aussoux, qu'il possédait au diocèse de Meaux, archiprêtré de Rosoy, en faveur de Jérôme de Pernes, prêtre au diocèse de Paris.
     

Eglise du Plessis-Feu-Assoux [Seine et Marne]

     
e 26 janvier 1658, nous trouvons dans les actes du notaire de l'évêché, une résignation de la cure de Plessis-Feu-Aussoux, en faveur d'un autre prêtre du diocèse de Paris, François Fauconnet, moyennant une rente viagère de 100 livres, sans doute par suite du refus de Jérôme de Pernes. Ce bénéfice ecclésiastique que possédait Henry Le Bret dans le diocèse de Meaux, ne signifie aucunement qu'il avait été prêtre et ait exercé des fonctions curiales avant sa venue à Montauban. Mais seulement, qu'au moment de son entrée dans les ordres, les revenus d'un bénéfice lui furent accordés comme subside, sans doute au titre de la régale.
     
a même année, il fit juger par la chambre de l'édit de Paris, un procès suscité par l'enterrement de Jeanne Moisset, morte catholique à l'âge de 104 ans, le 19 juin 1656, et dont les Réformés furent condamnés à exhumer et à rendre le cadavre, qu'ils avaient enlevé et enseveli dans leur cimetière.
     
u mois d'août 1658, il forçait le Consistoire à relâcher le fils du ministre Sébastien Daubus.

Le 20 septembre suivant, Henry Le Bret prit possession de la cure de Canals, dont l'évêque Pierre de Bertier lui avait fait don et titre. Dès le 24 septembre, Le Bret résigne en cours de Rome, ce nouveau titre clérical, au profit de Jean de Tholosany, clerc tonsuré du diocèse de Toulouse, sieur de Lasesquière, prieur de Saint-Sulpice de Brésil, dans le diocèse de Mirepoix.
     

Eglise de Canals [Tarn et Garonne] © Guy PEYRO

     
e 9 avril 1659, Henry Le Bret fut installé comme chanoine au Chapitre Cathédral de Montauban, à la place de Pierre-Louis d'Espagne, nommé archidiacre.
     


Façade de la cathédrale de Montauban

     
e 29 mai, les consuls catholiques lui confèrent la chapellenie de Lavergne en l'église Saint-Jacques de Montauban. Henry Le Bret n'est alors que sous diacre. Henry dont l'humeur devait être très changeante, résigna cette chapellenie le 16 juillet de la même année.
     
e juillet 1659 à la fin de l'année 1661, de graves événements se produiront à Montauban : échauffourée du 5 juillet 1659 au collège ; exil de l'Académie réformée à Puylaurens et fermeture du collège protestant en 1661 ; suppression du mi-partisme des consuls en 1661, accompagnée d'une sévère occupation militaire de la ville ; démolition des fortifications relevées pendant La Fronde ; enfin translation de la Cour des Aides de Cahors.
     
e caractère combatif à l'excès de Henry Le Bret est ainsi appelé à se manifester et à jouer un rôle de premier plan. En juillet 1659, il figure comme député du Chapitre Cathédral de Montauban dans toutes les manifestations catholiques destinées à provoquer des sanctions royales à l'encontre des protestants accusés de sédition.
     
enry Le Bret adressera de Montauban le 15 juillet 1659, cette lettre à Mazarin :
     
- "onseigneur,

   
Le Parlement de Toulouse où nous sommes pourvus comme au plus prochain remède que nous eussions dans notre disgrâce en attendant celui que nous espérons de Votre Eminence, ayant décrété contre les coupables du désordre excité le 5e de ce mois par les ministres et les consuls de la R.P.R. de cette ville, plusieurs de ceux qui méritent les plus grands châtiments se sont fait députer vers Votre Eminence par une assemblée particulière qu'ils ont tenue entr'eux afin d'éluder par cette prétendue députation l'exécution de ces décrets.



Le Cardinal Mazarin

De sorte, Monseigneur, que comme nous avons beaucoup de respect pour tout ce qui regarde Votre Eminence, nous en avons suspendu l'effet et avons cru que des prévenus de cette nature ayant le front de se présenter à elle, ils n'en recevraient ni accueil ni protection, Votre Eminence la donnant plutôt à la religion profanée, à un évêque opprimé, à des ecclésiastiques, religieux et magistrats cruellement excédés. Notre premier consul, que nous avons député à Votre Eminence il y a déjà quelques jours, a en main la preuve de nos disgrâces et la conviction de nos adversaires.
Si Votre Eminence a la bonté de l'écouter, il lui fera connaître la conséquence qu'il y aurait de nous laisser en proie à des gens qui mettent toute leur gloire à nous persécuter, à faire de leur ville le centre de l'impiété, l'asile des apostats et la retraite de tous les prévenus du royaume, sous prétexte de quelques bastions et à l'abri d'une académie de libertins destinés à être leurs ministres et à n'enseigner dans tous les endroits où ils les dispersent que la désobéissance et l'impiété qu'ils apprennent à Montauban.
 
Nous espérons, Monseigneur, que Votre Eminence étant instruite de toutes ces choses et réfléchissant à nos misères présentes préviendra les futures par la punition de ces coupables que nous supplions très humblement Votre Eminence de nous procurer, etc...
     
 

"Les Députés des catholiques de Montauban, Pierre, évêque de Montauban, Le Bret, député du Chapitre cathédral..."

     
algré la virulence de cette lettre, Mazarin se montrera très réservé dans l'attitude qu'il prendra à l'égard des protestants Montalbanais.
     
ussi en août 1659 Henry Le Bret se rendit dans la capitale de la Guyenne, pour exposer à la Reine-Mère et au prince de Conti qui séjourne à Bordeaux les réclamations de son évêque.

Il obtiendra, grâce à de multiples voyages à la Cour
[en 1660, 1661 et début 1662] l'exil de l'Académie Puylaurens et le transfert à Montauban de la Cour des Aides de Cahors.
     
e 26 mai 1660, Henry Le Bret, pourvu par sa Sainteté, de l'archidiaconat de Villelongue, en l'église métropolitaine de Toulouse, sur résignation faite en sa faveur par le dernier possesseur, Jean Massip, ne prend pas possession de cette dignité qui l'éloignerait de Montauban, et cède cette charge à Jean-François de Cominihan, fils du prévôt de Montauban.
     
la mort de Jean-François de Cominihan, Henry Le Bret est mandaté pour faire procéder à l'inventaire des biens de l'ancien prévôt.
Notons que le 3 septembre 1660, Henry Le Bret assista à la délibération prise par le Chapitre pour la vente à M. Vincent de Paul, général de la congrégation des Missions, d'une pièce de terre, sur laquelle devait être construit le futur grand séminaire lazariste, remplaçant ainsi celui qui existait à Castelferrus.
     
e 24 mars 1663, en récompense de ses services, il est nommé Grand Prévôt de Montauban, c'est à dire premier dignitaire après l'évêque. [le prévôt préside au Chapitre, a sa chaise parée quand il officie, l'usage du bâton pastoral et la faculté de se faire assister par deux chanoines qui lui portent le grémial (morceau d'étoffe qu'on met sur les genoux du prélat officiant quand il s'assied)].
Mais cette décision était acquise en novembre 1662, à la mort de Jean de Cominihan, titulaire de la fonction et parent de Pierre de Bertier.
     

Henry Le Bret
Dessin d'après son portrait conservé à Montauban

     
e cette époque date son portrait, de forme ovale (semble-t-il disparu aujourd'hui), conservé jusqu'en 1975 dans la salle des conseils à l'hôpital Saint-Jacques de Montauban.
     
"Henry Le Bret est dans un cabinet tapissé de livres. Deux gravures, Le Christ en Croix, et saint Jean-Baptiste, ornent les murs, et la fenêtre s'ouvre sur une plaine aux vastes horizons. Vêtu d'une ample soutane noire à rabat blanc et manchettes unies relevées sur le poignet, Henry Le Bret, assis à sa table la plume à la main, compose une "réponse aux hérétiques" (sur la feuille de papier, on ne peut lire que ces mots "Haereticis (resp) onsum scribit". Encadrée par une courte perruque brune, sa longue face bronzée décèle à la fois la ruse et la force. La physionomie pétille d'intelligence : nez affiné, lèvres charnues...et quelle ardeur dans ces yeux noirs faits pour convaincre et conquérir !".
     

Signature d'Henry Le Bret

     
n 1664, un procès relatif au Temple neuf, bâti sur le fonds de la chapelle de l'hôpital Lautier à Montauban, fatigua tellement Henry Le Bret, qu'il en tomba malade à Fontainebleau. Cependant il gagna le procès, et sur ordres du roi, les Réformés démolirent eux-mêmes cet édifice (décembre 1664).
     
e Bret fut prié en 1667 de surveiller la restauration du pont de Villebourbon et la construction du quai Montmurat.
     

Pont de Villebourbon et le quai Montmurat - Montauban

     
our instruire et convaincre les hérétiques, il avait publié en 1668 son "Histoire de Montauban", puis quelques années plus tard en 1679 un "Abrégé de l'histoire universelle" et en 1684 "Diverses lettres de controverses" et "Histoire de l'Ancien et du Nouveau Testament".
     
e 17 mai 1752, il prit possession de l'abbaye de Belleperche, au nom de David-Nicolas de Bertier, clerc tonsuré du diocèse de Toulouse, prieur de Saint-Amans de Gillorgues, qui en avait obtenu la cession de son oncle l'évêque de Montauban.
     

Abbaye cistercienne de Belleperche[

   
'évêque de Montauban, Pierre de Bertier, ayant la plus grande estime pour Henry Le Bret, le désigna dans son testament pour exécuter ses dernières volontés avec le doyen Agam, et non seulement le Chapitre nomma son Grand-Prévôt l'un des vicaires généraux capitulaires, mais lui donna mission d'aller à Paris afin de solliciter que la vacance du siège fût aussi courte que possible.
     

Monseigneur Pierre de Bertier
Evêque de Montauban de 1652 à 1674
peint par Philippe de Champaigne

Jean-Baptiste Michel Colbert de Villacerf
[1639-1710]

     
e Bret remplit son mandat avec un plein succès : six mois après le décès de Pierre de Bertier, le roi nommait à l'évêché de Montauban, le 22 novembre, Jean-Baptiste Michel Colbert de Villacerf [1639-1710], cousin du principal ministre de Louis XIV, devenu plus tard l'archevêque de Toulouse.
     
près la Révocation de l'Edit de Nantes, Henry Le Bret quoique déjà âgé de 83 ans, se consacra aux travaux littéraires.
     
l fit imprimer de nombreux recueils de "Discours", de "Lettres", de "Traités", de "Demandes curieuses", la traduction d'une "Chronique latine", de nouvelles éditions "d'écrits de controverses", le "Récit de ce qu'a esté et de ce qu'est présentement Montauban" ; enfin il avait organisé les "Promenades de Tempé", dans un domaine dominant le Tescou, et baptisé par référence à la vallée poétique du Pénée en Thessalie, symbole de douceur et de paix. Il avait défini ces réunions comme des "rencontres d'amis des belles lettres".
Elles avaient lieu chez M. Darassus, magistrat montalbanais, et l'ont y discutaient des questions scientifiques ou historiques et proclamaient déjà l'utilité des Académies de province, embryon de la future Académie de Montauban.
     

     
uoique malade dans une chambre qu'il occupe dans la maison de M. de Cahuzac, lieutenant principal du Présidial de Montauban, Henry Le Bret apparaît encore, mais rarement, dans les annales du diocèse de Montauban.
     
e 16 août 1705, il résigne son archidiaconé et son canonicat en faveur de Louis de Raucoulès, prêtre du diocèse de Montauban, bachelier en droit canonique, pourvu en la cour de Rome d'un canonicat au chapitre cathédral, mense de Saint-Etienne, avec réserve d'une pension annuelle et viagère de 600 livres tournois.
     
près avoir résisté au terrible hiver 1709, le plus désastreux de tous ceux du Quercy, le 9 août 1710, l'ancien prévôt terminait sa longue et laborieuse carrière, à l'âge de 93 ans.
     

Acte de décès d'Henry Le Bret

     
l fut enseveli dans le cimetière de l'hôpital Saint-Jacques, au milieu des pauvres, auxquels il laissa probablement sa modeste fortune.
     


Angle des rues Henri Le Bret et Cyrano de Bergerac
Résidences du château - Le Mesnil-Saint-Denis

     
     

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© Olivier FAUVEAU - 2008