| Le Monastère du Sacré-Coeur | ||
Maison de Retraite de Fort-Manoir |
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| C'est dans le chalet de La Verrière, que vit le jour la communauté des Norbertines du Mesnil-Saint-Denis. Nos religieuses y furent en effet provisoirement installées le 2 juillet 1889. Très vite devenu peu fonctionnel, les moniales quittèrent le chalet quelques mois seulement après leur installation, pour une ancienne maison bourgeoise située dans le hameau du Mousseau. C'est ici, le 19 octobre 1889 que l'Evêque de Versailles, Monseigneur Goux, érigea canoniquement le "Couvent du Sacré-Coeur des Tertiaires Norbertines régulières". | ||
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Marie Adèle Alexandra Husson-Carcenac |
Mère Marie de la Nativité |
Pauline Husson-Carcenac |
| C'est à Marie Adèle Alexandra Husson-Carcenac, jeune fille de grande famille et de grande fortune, qui éprouva le besoin de renoncer à tous ses avantages de sa naissance pour se consacrer à Dieu, que nous devons ce vaste projet, soutenu par sa mère Pauline Carcenac et de Monseigneur Théophile Cosnilleau (1838-1915), chapelain du château et Camérier de Sa Sainteté le Pape, et encouragé par le Révérend Père Joseph Lanfranc de Panthou, de l'ordre de Prémontré, Sous-Prieur de l'Abbaye de Mondaye au diocèse de Bayeux, ainsi que par le Révérend Père Joseph Villekens, abbé de Mondaye et par Paul Goux, évêque de Versailles. |
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Monseigneur Théophile Cosnilleau |
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| La construction fut l'affaire d'une année à peine : la première pierre fut bénite le 10 avril 1894 par le Père Godefroid Madelaine (1842-1932), prieur de Mondaye puis abbé émérite de Saint-Michel de Frigolet, et l'inauguration fut faite le 23 juillet 1895 par l'évêque de Versailles. L'édification du bâtiment fut confiée à Victor Hue de la Colombe (Paris 1833-Dinan 1922) architecte de la ville de Paris à qui nous devons les Halles de Besançon, les pavillons du Marché de Versailles et la Basilique de Sainte-Anne d'Auray, sans oublier la chapelle du château du Mesnil-Saint-Denis que la famille Husson fit construire dix ans plus tôt. |
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Père
Abbé Godefroid Madelaine |
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| Le monastère était alors un monastère moderne avec de vastes bâtiments comportant salles de classes et dortoirs à la destination des orphelines, de jolis jardins, une ferme, des prairies, et dans l'aile réservée aux religieuses, tout le sévère appareil des couvents cloîtrés : galeries couvertes qui forment cloître, ouvroirs, cellules, jardin clos et une jolie chapelle de style gothique. Voulant entrer pleinement dans l'esprit de saint Norbert, la Révérende Mère fondatrice, Marie Adèle Alexandra Husson-Carcenac en religion soeur Marie de la Nativité, décida d'annexer un orphelinat à la Communauté. Ouvert lors de la fondation il abritait 18 orphelines pour 18 religieuses, chaque soeur étant la mère spirituelle de l'une d'entre elles. En 1903, les moniales subirent les lois contre les Congrégations religieuses. | ||
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| Une ordonnance de l'évêque de Versailles leva la clôture en 1919. Durant la période de la Grande Guerre, le Monastère du Mousseau fut transformé en Hôpital Temporaire, pour les blessés de guerre. Les religieuses ouvrirent une ambulance de 50 lits dans le local de l'orphelinat, ainsi qu'un dispensaire gratuit pour les malades du Mesnil-Saint-Denis et des environs. Cette ambulance était soutenue financièrement par Madame Pauline Husson-Carcenac. | ||
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| En 1940, les 40 religieuses s'occupaient de 50 enfants. En 1945, le Monastère fut réduit au statut de congrégation du Tiers-Ordre régulier de Prémontré. En 1948, les religieuses rédigèrent de nouvelles constitutions intitulées "Constitutions de la Congrégation des Religieuses Tertiaires Réguliers de l'ordre de Prémontré dites du Mesnil-Saint-Denis". En 1956, les soeurs furent contraintes de vendre leur monastère devenu trop grand. Celui-ci fut acheté par les Oblates de l'Assomption, fondé en 1845 par le Père d'Alzon, et y installèrent une maison de repos pour leurs Soeurs âgées.Pendant plus de vingt ans, elles accueillent des groupes de jeunes et moins jeunes de la région pour des journées de détente et de retraite. |
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En 1975, la maison est agréée par la
DDASS. En 1982, la communauté est confiée à Soeur
Geneviève-Marie, qui propose un plan de rénovation qui
prévoit également un agrandissement pour permettre
l'accueil de personnes laïques. D'importants travaux
débutent en 1991 et l'ancien monastère peut abriter
aujourd'hui 65 personnes dans de superbes locaux.
L'inauguration fut faite le 28 octobre 1995 par l'ancien
Premier ministre Edouard Balludur accompagnée de son
épouse Marie-Josèphe, en présence de nombreuses
personnalités de la scène politique, dont le préfet
Claude Erignac. Chaque année au mois de mai, des "Journées d'Amitié" sont organisées au profit de l'Association Notre-Dame de l'Assomption. |
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| © Olivier FAUVEAU - 2001 | ||
