La Rose

Madrigal




Alors que je me voy si belle et si brillante,
Dans ce teint dont l'éclat fait naistre tant de voeux
L'excés de ma beauté moy-même me tourmente ;
Je languis pour moy-même, et brusle de mes feux,
Et je crains qu'aujourd'huy la
Rose ne finisse
Par ce qui fit jadis commencer le Narcisse

 

De M. Habert, abbé de Cérisy




© Olivier FAUVEAU - 2002