Le Mesnil-Saint-Denis
   
à travers le cinéma
     


N
otre commune à servit à de nombreuses reprises comme décor pour le cinéma et la télévision. Proximité de la capitale, cadre privilégié de la célèbre Vallée de Chevreuse, patrimoine architectural remarquable, tout prédisposait Le Mesnil-Saint-Denis à être utilisé comme décor naturel par de nombreux metteurs en scènes.

Ainsi durant l'été 1947, l'ancienne maison des jeunes, aujourd'hui Foyer du Troisième âge, fut transformée pour l'occasion par André Berthomieu, en boîte de nuit, avec pour rythmer les pas de danse des figurants du village, le célèbre Bourvil, endossant le rôle d'un brave garçon, bedeau, naïf mais néanmoins un as de l'accordéon.

Une comédie pleine de rires, de situations cocasses, de musique et de chansons.

Un rôle en or pour Bourvil qui on le sait avait  "Le Coeur sur la Main".

 
 

  

 
     
En 1954, une surprenante campagne publicitaire nous vente les mérites de la nouvelle 4CV Renault, c'est "La Bonne Solution".

Ce film, réalisé par Robert GUDIN, pour Cinéma & Publicité, utilise notre beau château comme décor naturel. 

A découvrir : https://youtu.be/rk7VW5fJruA

     
 
 

Autre temps, autre époque, autre musique.

Flamberge au vent, le fougueux et bondissant "Chevalier Tempête" interprété par Robert Etcheverry, nous fait replonger dans l'époque la plus fastueuse pour le Mesnil : le Grand Siècle.

Tambours, trompettes, scènes de chevauchées et de duels, complots, trahisons et passions.

Beau garçon, soldat intrépide, héros fameux du siège de La Rochelle, où il a combattu l'année précédente, le chevalier François de Recci (Robert Etcheverry) a été surnommé "Le Chevalier Tempête" par ses soldats en raison de sa valeur et de sa bravoure.

Gravement blessé à l'un de ses derniers assauts, François est en convalescence, chez la duchesse de Blainville, sa tante (Denise Grey), qui l'a recueilli à la mort de ses parents. Son fidèle valet Guillot (Jacques Balutin) l'accompagne.

Amie intime de la reine, la duchesse n'a qu'une idée : marier son neveu.

Eclatant feuilleton de cape et d'épée qui tiendra la France en haleine pendant 6 semaines en 1967, et pour la première fois en couleur à la télévision française !

Au générique : Denise Grey, Geneviève Casile, Jacques Balutin, Claude Gensac, Mario Pilar, Giani Esposito, Monique Morisi, Franck Estange, Angelo Bardi, Gilles Pelletier, José Luis de Villalonga, Jean Martinelli, Christian Le Guillochet, Jacques Echantillon, et deux anciens habitants du Mesnil-Saint-Denis : Pierre Tornade et Dora Doll...





 

 
 
Peu de temps après en 1971, Yannick Andréi, réalisateur du "Chevalier Tempête" replace sa caméra au Mesnil-Saint-Denis, et choisit cette fois la ferme de Beaurain et l'Abbaye de Notre-Dame de la Roche pour son nouveau film historique
"La Dame de Monsoreau" réalisé d'après le roman d'Alexandre Dumas. Formidable roman, formidable adaptation, formidable reconstitution du règne de Henri III, la Dame de Monsoreau est une des grandes réussites de la télévision française. Nicolas Silberg, Michel Creton, Denis Manuel, François Maistre, Yvan Varco et la belle Karin Petersen en seront les principaux interprètes.

 
Une aventure nouvelle chaque mois, dans un sketch complet tourné en direct, tel était le défi de Roland Bernard, pour la réalisation de son émission télévisée : Oscar et l'agence Mirandole. Lancé en février 1959, le personnage d'Oscar, un détective privé à l'image de Bibi Fricotin, nous conduira, à bord de sa "Mirabelle" (une Citroën Trèfle), d'aventures en aventures sur les lieux de ses enquêtes : "L'Héritage d'Oscar", "Oscar au Théâtre", "Oscar et le Pharaon". Pour l'enregistrement de ses nouvelles aventures, Roland Bernard choisira en février 1960, le château du Mesnil comme cadre pour le personnage d'Oscar Mirandole de Castelbarbazac, qu'incarnait avec complicité son frère Jean-Paul Rouland, aux côtés de Jacques Marin, Paul Préboist, Lucien Raimbourg et Jean Rougerie. Les douves du château se souviennent encore de son plongeon imprévisible, sous les regards amusés des enfants du village, engagés pour l'occasion.

Changement de décor. Avril 1944, des résistants impriment un journal clandestin, dénoncés aux Allemands qui envahissent leur local, ils prennent le maquis. Filmé juste après la libération, ce film nous replonge dans une époque difficile et douloureuse : celle de l'Occupation. Tortures, rafles, exécutions, bravoures, l'image est là, devant nous pour nous rappeler le témoignage implacable, accablant et gênant d'un monde absurde et si proche.

André Chotin a fait ici son merveilleux film "Les Clandestins" et aujourd'hui la pellicule permet de sortir ce film de la clandestinité. On y retrouve Suzy Carrier, Samson Fainsilbert, Georges Rollin et Constant Rémy.

 
 
"Impossible...pas Français", tout le monde le sait, mais c'est aussi le titre d'un film bien de chez nous, comme son nom l'indique.

Pierre Tornade, mesnilois depuis 35 ans se souvient bien de la fameuse scène, où il sortait de la clinique du Mesnil, la jambe et le bras dans le plâtre, accueilli par une pétulante troupe de comédiens dont Pierre Mondy, Jean Lefebvre, Michel Creton, Claire Maurier, Magali de Vendeuil, sous la direction de Robert Lamoureux en 1974.

 
Tout au long de ces années, le Mesnil-Saint-Denis, véritable plateau de tournage, vibrera au son d'un vocabulaire magique : celui du cinéma.

Silence... Moteur... Partez... Coupez... On reprend...

   

Et cette fois, avec les personnages du nouveau feuilleton de l'année 1963.

De par son principe, un épisode appelant l'autre, dix millions de français s'émeuvent 5 jours par semaine pendant 52 semaines à 19h 40, au récit des amours contrariés de la jeune Janique, infirmière abandonnée par son fiancé.

L'enquête sur cette rupture inexplicable constitue la trame de ce roman où une intrigue policière se mêle aux déceptions amoureuses de Janique, interprétée par Janine Vila.

Certaines grandes entreprises iront jusqu'à décaler leurs horaires de travail, de façon à ce que les employés puissent être devant leur poste de télévision à temps pour le début du feuilleton.

"Janique Aimée" suscita un engouement populaire très important, au point que les téléspectateurs enthousiasmés forcèrent les auteurs à modifier la fin de l'histoire. Véritable phénomène médiatique, modèle pour les jeunes filles de l'époque, Janique lança la mode du bandeau dans les cheveux.

On y retrouvera avec plaisir, Alice Sapritch, alors au début de sa carrière, mais aussi Paulette Dubost, Marthe Villalonga, Colette Teissèdre, Michel Barbey, Michel Bardinet, André Chazel et la si touchante Hélène Dieudonné.
 



   

   
     
Sur la Côte d'Azur, le jeune Patrick, fils de la richissime Madame Winter (Marie Déa), a été enlevé avec demande de rançon.

La police alertée, surveille de loin la remise de la rançon dans le but d'appréhender les criminels. Ce sont deux hommes qui réussissent à s'échapper.
Traqués, ils abattent un policier, assassinent leur otage et s'enfuient par la mer à bord d'une vedette. Mais, cernés de toutes parts, les deux hommes accostent sur un îlot et se réfugient dans le phare désaffecté de Cannes.

Lorsque la police les somme de se rendre, trois hommes en sortent, chacun des trois prétend avoir vu entrer deux hommes qu'il ne connaissait pas. La police va rapidement découvrir que tous les trois ont un lourd passif susceptible de les rendre également suspects.

Lequel parmi Johnny Parson (Anthony Perkins), Jean-Pierre Prévost (Jean-Claude Brialy) et François Corbier (Renato Salvatori) est l'innocent?

C'est autour de cette question que se développent l'enquête judiciaire et le film "Le Glaive et la Balance" réalisé par André Cayatte en 1963.

Au cours des auditions, le commissaire Pranzini (Jacques Monod) se plonge dans le passé de chacun des suspects. C'est lorsqu'il évoque celui de Jean-Philippe Prévost (Jean-Claude Brialy), qu'on retrouve se dernier en compagnie de sa soeur Christine (Anne Tonietti) et d'une amie Marie (Agnès Rivière) aux abords de la belle propriété du frère du député Plouzenec (Claude Cerval).

On découvre alors  que la belle demeure bourgeoise, située dans une ville de Bretagne pour les besoins du tournage, n'est autre que le château du Mesnil-Saint-Denis, dans lequel une fête est organisée à l'occasion du mariage d'Amélie, la fille de M. Plouzenec.

Jean-Philippe et sa soeur vont alors imaginer un stratagème afin de piéger M. Plouzenec et tenté de le faire céder au chantage contre une somme d'argent.

Parmi la distribution ont y retrouve : Pascale Audret, Elina Labourdette, Fernand Ledoux, Maurice Nasil, Henri Vilbert, Lou Bennett, Teddy Bilis, Charles Blavette, Paul Amiot, Héléna Manson, Sophie Grimaldi, Maurice Chevit, Jean Ozenne, Robert Rollis, Marcel Pérès.







 

     

   
 
     
C'est une histoire d'amour ; une histoire simple ; un amour légendaire, dans un film mythique du cinéma français

                     "Un homme et une femme".
 

Anne Gauthier, une script-girl, inconsolable depuis la mort de son mari cascadeur, interprétée par Anouk Aimée, rencontre en hiver à Deauville Jean-Louis Duroc, un coureur automobile joué par Jean-Louis Trintignant, dont la femme s'est suicidée par désespoir.

Ils s'aiment, se repoussent, se retrouvent et s'aiment encore.

C'est le premier triomphe de Claude Lelouch qui impose son style si personnel fait d'improvisations scénaristiques, de jeu de ruptures, de récit en flash-back. Ce long métrage est accompagné d'une bande originale signée Francis Lai, dont on retient les fameux "chabadabada, chabadabada..." interprétés par Nicole Croisille et Pierre Barouh.

Outre les deux acteurs : Anouk Aimée, sublime, énigmatique, envoûtante, et Jean-Louis Trintignant, élégant, touchant, impliqué ; on y retrouve Pierre Barouh, Valérie Lagrange, Simone Paris, Antoine Sire, Souad Amidou, Henri Chemin, Yane Barry, Paul Le Person, Gérard Sire, Gérard Larrousse, Jean Collomb.

Le film reçoit la Palme d'or au Festival de Cannes 1966 et bien d'autres récompenses : Oscar du meilleur film étranger, oscar du meilleur scénario original ; Golden Globe du meilleur film étranger ; Golden Globe du meilleur réalisateur ; Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique (Anouk Aimée) ; Golden Globe de la meilleure musique de film (Francis Lai).


Antoine Sire dans une interview confie que Claude Lelouch demanda à son père Gérard Sire, dont il était l'ami, de lui prêter un certain nombre de chose pour faire son film :

   "Il faudrait que tu me prêtes ta voiture (la mustang rouge que l'on voit au début du film) ; il faut que tu me prêtes ta maison (maison où l'on voit Anouk Aimée et Pierre Barouh dans les scènes du premier mariage d'Anouk Aimée) ; il faut que tu me prêtes ta voix (Gérard Sire avait une voix de radio formidable, il sera le narrateur du film) ; et enfin il faut que tu me prêtes ton fils parce que j'ai besoin d'un gamin"
.

Gérard Sire [1927-1977], homme de radio (RTL et Europe 1), auteur et scénariste (films de Jean Yanne), s'était installé dans notre commune au début des années soixante.

C'est dans sa maison, située au Mesnil-Saint-Denis, hameau du Mousseau, que furent tournées les scènes avec Anouk Aimée et Pierre Barouh. Ces photographies de presse prisent le 30 décembre 1965 sur le tournage du film, immortalisent cet instant.

Durant quelques années, Antoine Sire suivra sa scolarité primaire au Mesnil-Saint-Denis.

                                                                                            







 

 
Une autre histoire d'amour, un amour absolu entre deux êtres marqués par la solitude.

Tel est le sujet du film "Maîtresse" tourné par Barbet Schroder au Mesnil-Saint-Denis en 1976.

Fraîchement arrivé à Paris, Olivier (Gérard Depardieu) rejoint un copain qui l'embauche pour vendre des livres en faisant du porte-à-porte. Dans un vieil immeuble, ils viennent en aide à Arianne (Bulle Ogier), qui a des problèmes de plomberie, et que leur apprend que l'appartement du dessous est inoccupé.

Ils reviennent pour le cambrioler et découvrent qu'il est en fait "le donjon" d'une dominatrice professionnelle, se retrouvant prisonniers... d'Ariane, descendue de son logement par un escalier amovible.

Elle les libère en contrepartie d'un service très particulier rendu par Olivier lors d'une séance avec un client.

Commence alors une idylle entre lui et Ariane.

Au générique deux grands noms du cinéma français : Gérard Depardieu et Bulle Ogier. Parmi les autres interprètes : André Rouyer, Nathalie Keryan, Tony Taffin, Holger Löwenadler, Michel Pilorgé, Reinhardt Kolldehoff, Roland Bertin.





 

 
 
En 1984, le roman de Françoise Giroud "Le Bon Plaisir" est mis en scène par Françis Girod.

Catherine Deneuve, amie de longue date avec un Mesnilois d'adoption, choisit la maison de ce dernier comme décor pour une des scènes du film. Jean-Louis Trintignant, Michel Serrault, Michel Auclair et Hippolyte Girardot lui donneront la réplique.

Nous découvrons à l'image toute la palette de couleurs du peintre-paysager Mark Rudkin dans son paradisiaque jardin du Bois du Fay.



 

 
Et l'histoire continue, puisque au cours de l'année 1998, deux films et une série télévisée ont utilisé des décors naturels du Mesnil, pour mettre en valeur leurs personnages.

Le premier "Les Enfants du Siècle" nous replongera au XIXe siècle : celui du Romantisme, avec ses artistes, ses musiciens, ses écrivains et tout particulièrement George Sand, dont la vie est ici retracée grâce au talent international de Juliette Binoche qui donnera la réplique à Benoît Magimel dans le rôle d'Alfred de Musset et Robin Renucci, sous la direction de Diane Kurys.



 

 
 
Le second "Le Derrière" est une aventure familiale, pleine de rebondissements, menée avec originalité par Valérie Lemercier qui se place des deux côtés de la caméra, tout en donnant la réplique à Claude Rich, Dieudonné et Marthe Keller.

Frédérique Arroux (Valérie Lemercier), une jeune femme de la campagne, décide, à la mort de sa mère, de se rendre à Paris, dans l'espoir de retrouver son père (Claude Rich), qu'elle n'a jamais connu.

Découvrant que celui-ci, riche notable, vit avec un homme (Dieudonné), elle décide de se faire passer pour un garçon, pensant qu'elle sera ainsi mieux acceptée.

Mais ses manières efféminées conduisent son père à penser que ce fils qu'il découvre est lui aussi homosexuel.

S'ensuivent une série de quiproquos, alors que le père de Frédérique est de plus en plus embarrassé par son "étrange" fils.

Parmi la distribution : Patrick Catalifo, Didier Brengarth, Amira Casar, Didier Bénureau, Laurent Spielvogel, Frank de Lapersonne, Emmanuel Guttierez, Thomas Dutronc, Elie Lison...



 

La série télévisée intitulée "Retour à Fonteyne" d'après l'oeuvre de Françoise Bourdin "Les Vendanges de Juillet" nous conduits dans une famille de puissants viticulteurs, les Laverzac, dont le domaine est implanté dans la région de Cognac.

Pour le film uniquement puisque la magnifique demeure de "Fonteyne" n'est autre qu'une gentilhommière située dans un hameau du Mesnil-Saint-Denis.

C'est ici sous la direction de Philomène Esposito qu'évolueront Pierre Vaneck, Borris Terral, Wadeck Stanczak, Serge Hazanavicius, Bruno Slagmulder, Sarah Bertrand, Guilaine Londez, Vittoria Scognamiglio et Christian Barbier.
 
 
Durant l'année 2000, les cinéastes vont à nouveau imprimer sur leurs pellicules les dernières heures du millénaire au Mesnil-Saint-Denis.

En effet, "La Vache et le Président" réalisé par Philippe Muyl avec Bernard Yerles, Florence Pernel, Mehdi Ortelsberg, et Christian Bujeau, nous raconte l'histoire touchante du jeune Lucas qui éprouve une affection particulière pour une des vaches du cheptel, "Maéva".

Voici qu'un cas de vache folle est déclaré, Maéva, devra être abattue. Lucas a alors l'idée de demander la grâce présidentielle en faveur de l'animal.



 

Tandis que la vache broute paisiblement dans les jardins du château du Mesnil, non loin de là se prépare le tournage d'une adaptation de "Les Misérables" d'après l'oeuvre de Victor Hugo. Cette série télévisée de quatre épisodes sera réalisée par Josée Dayan, et interprétée par une notoriété d'acteurs, parmi lesquels nous citerons, Gérard Depardieu, John Malkovitch, Christian Clavier, Virginie Ledoyen et Jeanne Moreau.
       

Le XXIe siècle fait son ouverture par le tournage d'un téléfilm intitulé "Thérèse et Léon" et qui nous ramène à l'époque du Front Populaire. Claude Goretta à qui l'on doit la réalisation, nous raconte la vie et le combat politique de Léon Blum, magistralement interprété par Claude Rich entouré de Dominique Bouteiller et Marcel Bozzufi.

       
L'événement de l'automne 2001 est l'arrivée dans les salles de cinéma de l'excellent film de François Dupeyron "La Chambre des Officiers", dont l'action se situe dans les premiers jours d'août 1914. Adrien, un jeune et séduisant lieutenant du génie, part à cheval en mission de reconnaissance, lorsqu'un obus éclate. Adrien est vivant, mais défiguré.Emouvant et poignant témoignage de ce que fut la vie d'un grand nombre de soldats appelés "les gueules cassées". Les scènes de la demeure familiale d'Adrien, furent tournées dans notre commune. Nous avons le plaisir d'y découvrir Eric Caravaca, entouré de Denis Podalydès, Grégori Dérangère, Sabine Azéma, Isabelle Renaud et André Dussollier.

       
       

Grâce à Jacques Otmezguine, nous avons enfin découvert en 2003 un des paysages qui jusqu'alors n'avait pas été filmé sur le Mesnil : le quartier d'Henriville.
Rien ne fut plus facile au réalisateur que de transposé pour les besoins du film ce charmant quartier du Mesnil en village Normand. Décidemment pour nos cinéastes, Le Mesnil prend régulièrement les allures d'un village de la Normandie. Souvenez-vous déjà en 1947, le film avec Bourvil "Le Coeur sur la Main" nous montrait dès les premières images, le bourg et notre église avec en gros plan la signalétique routière de la ville d'Yvetot !!

C'est au mois de mars 2001 qu'eut lieu le tournage du film "Une employée modèle" avec les acteurs François Berléand, Delphine Rollin, Nicole Calfan, François Morel et Bruno Todeschini.
Ce thriller psychologique nous amène à la rencontre de François Maurey, PDG d'une entreprise informatique, alors en instance de divorce. Ce dernier a déposé un brevet et les américains sont prêts à tout pour acheter et développer l'affaire, mais François, soucieux de garder son indépendance, ne veut rien savoir...

       
       
C'est en 2005 que fut projetée dans les salles, la dernière réalisation du cinéaste Bernard Rapp, "Un petit jeu sans conséquence" adaptation d'une pièce de théâtre à succès coécrite par Gérald Sibleyras et Jean Dell.
Au cours d'une journée entre amis, Bruno et Claire, mariés depuis 12 ans, prétendent par jeu qu'ils vont se séparer. A leur grande surprise, ils réalisent que personne ne croit plus à leur couple et chacun se charge de trouver de bonnes raisons à leur rupture. Les arguments entendus donnent à réfléchir. Claire va prendre conscience de son insatisfaction et Bruno de la nécessité d'être plus vigilant à l'avenir.
Dans la pièce, il y avait cinq personnages, Bernard Rapp en a rajouté 13 ici, portant le total à 18.
Mais le réalisateur insiste tout particulièrement sur le fait qu'un autre personnage a été aussi ajouté : la maison.
Personnage à part entière, cette magnifique propriété du Mesnil, est une habituée des caméras et des "sunlight".
Entièrement filmé sur le territoire de notre commune avec les acteurs Sandrine Kiberlain, Yvan Attal, Jean-Paul Rouve, Marina Fois, Lionel Abelanski, Michel Vuillermoz, Annick Blancheteau, Philippe Lefebvre, Olivier Mag, Josiane Leveque, Elizabeth Ingham, Josy Bernard,Lizzie Brochere, Xavier Berlio, nous pouvons contempler sur la toile et sous tous les angles cette splendide demeure cachée dans l'un de nos petits hameaux.
Le tournage, qui s'est terminé en juillet 2004, a eu lieu dans un temps absolument épouvantable. Et l’ambiance devant être celle d’une belle journée d’été, Bernard Rapp indique qu’il a fallu jusqu’à 6 tours de 6 m, pour apporter la lumière souhaitée !

La fraîcheur des acteurs et le côté champêtre de la demeure, en font une vraie comédie dramatique à la française comme on les aime.

       
       
L'année 2005 se prolonge et va nous embarquer dans l'univers mouvementé et insouciant de la belle et pétillante "Clara Sheller".

Clara et son meilleur ami JP ont tous les deux trente ans. Ils vivent, travaillent ensemble, et une amitié très forte les unit. Tous deux ont le même rêve : trouver l'homme de sa vie. Pour tout le monde, ils forment un couple parfait. Sauf que JP donne le change et s'affiche avec Clara pour cacher son homosexualité. De son côté, Clara traverse une déception amoureuse avec un photographe qui travaille avec elle dans le même journal.
Mais voilà que nos deux célibataires se rapprochent et passent la nuit ensemble.
Clara se retrouve enceinte de JP. Après mûre réflexion, elle décide d'avorter sans prévenir JP. Ce dernier a du mal à accepter la décision prise par la jeune femme, qui le prive à jamais d'avoir un enfant. Si Clara se console dans les bras d'Antoine, jeune cadre BCBG, JP a du mal à s'en remettre.
C'est alors qu'arrive dans l'immeuble un nouveau voisin, Gilles. Pour Clara, c'est l'apparition du prince charmant, sentiment partagé par JP, qui séduit et troublé, voit en Gilles un hétéro affirmé, qui pourtant va changer leur vie.
JP se montre de plus en plus insupportable avec Clara, qui de son côté continue à fréquenter Antoine. Mais l'expérience traumatisante de son avortement est difficile à surmonter. Après s'en être confiée à sa mère, elle décide de partir en vacances avec ses amis David et Jeanne, avec laquelle elle s'est enfin réconciliée.
De son côté, JP se rapproche de Gilles, avec lequel il décide de fabriquer un placard pour permettre à Clara, à son retour, de ranger ses vêtements.
Les sentiments entre les deux hommes deviennent bien trop ambigus, et JP décide d'éviter son voisin, de peur de souffrir.
Clara profite pleinement de ses vacances avec Jeanne, au grand désespoir de David, qui esseulé, se console dans les bras de la voisine, pendant que les deux jeunes femmes s'amusent à draguer en boite de nuit.
Gilles réussit à trouver un moment seul avec JP, et décide de l'embrasser. Les deux voisins vont finir par apprendre à mieux se connaître, se rapprocher et se désirer. Mais JP met fin à l'aventure et laisse Gilles seul, qui du coup se rapproche de Clara.
Ensemble, ils décident d'aller à une soirée, laissant sur la porte un mot pour JP, et "Oublier Paris", titre de l'épisode 5, de la Saison 1.

C'est donc, à la campagne, dans le parc de cette belle propriété du Mesnil-Saint-Denis, que nous retrouvons nos deux jeunes héros qui tombent dans les bras l'un de l'autre. 
Là-dessus, arrive JP qui les trouve en train de s'embrasser. Il décide de les laisser, et de s'éloigner, quand les deux le retiennent et l'entraînent près de la pièce d'eau.
Clara, JP et Gilles s'embrassent tous les trois et passent la nuit ensemble.

Cette série moderne et dans l'air du temps, nous donne l'occasion d'apprécier le talent des acteurs : Mélanie Doutey, Frédéric Diefenthal et Thierry Neuvic, dirigés par le réalisateur Renaud Bertrand.

       
       
Et l'histoire cinématographique au Mesnil-Saint-Denis ne s'arrête pas là, puisqu'en 2007 fut tourné  l'adaptation du sublime conte de Gustave Flaubert "Un Coeur Simple".

La réalisatrice Marion Lainé, a choisi une belle gentilhommière de notre village comme décor pour son premier long métrage.

Les rôles principaux sont tenus par deux grandes actrices du cinéma français : Sandrine Bonnaire et Marina Foïs.

Auprès d'elles nous retrouvons toute une pléiade de comédiens parmi lesquels Pascal Elbé, Noémie Lvovsky, Patrick Pineau, Thibault Vinçon, Louise Orry-Diquéro, Mélissa Dima, Antoine Olivera, Romain Scheiner, Jean Senejoux, Marthe Guerin, Michaël Abiteboul, Nicolas Bonnefoy et Bruno Blairet.

L'histoire nous raconte la vie de la jeune Félicité, servante dévouée de son état, qui a choisi de consacrer sa vie aux autres et d'y puiser sans se poser plus de questions son propre bonheur sans jamais se désespérer ni s'apitoyer sur son sort.

Flaubert écrivant à Madame Roger des Genettes, le 19 juin 1876, dira à propos de ce conte : « L'histoire d'un coeur simple est tout bonnement le récit d'une vie obscure, celle d'une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu'elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n'est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. »

Sorti le 26 mars 2008, c'est avec un grand plaisir et une très vive émotion que nous découvrons une nouvelle fois notre ville projetée sur grand écran.

La réalisatrice Marion Lainé, pour sa part,
a reçu dernièrement pour ce film, le prix spécial du jury du festival de Moscou.


 
     
Dans le courant de l'été 2008,  une nouvelle équipe de tournage vint s'installer au Mesnil-Saint-Denis. La campagne est belle et les lieux sont parfaitement adaptés comme décors à un nouveau téléfilm qui sera diffusé sur France 2  à la fin de l'année 2009.

Il s'agit  d'une fiction biographique intitulée "Clara, une passion française"  qui sous la caméra de Sébastien Grall, rend hommage à la famille Servan-Schreiber.

Ce film retrace la saga de l'intégration de la famille d'origine prussienne dans la France de la fin du XIXème siècle. Clara, la femme de Joseph, rejoint son mari, vendeur en maroquinerie, qui a fui son pays mais qui n'a qu'une obsession : réussir à acquérir une notabilité suffisante pour permettre à ses enfants et à sa famille d'être respectés. Juste avant son décès, il aura l'idée de mettre sous presse un bulletin rapportant l'actualité de l'importation ! Mais il n'a pas le temps de mettre son idée en forme, car il meurt en 1902, laissant Clara (interprétée avec maestria par  Hanna Schygulla) qui rêve au plus fort de la vague anti-germanique de devenir française au pays d'Emile Zola et Victor Hugo, veuve avec ses trois enfants Robert Schreiber (Jérôme Kircher), Emile Schreiber (Urbain Cancelier) et Georges Schreiber (Philippe Uchan).

La légende des Servan-Schreiber était née !

En 1908, Robert et Emile créent Les Echos, un bulletin trimestriel. Suzanne Crémieux, l'épouse de Robert sera pionnière des femmes en politique, devient vice-présidente du Parti radical, élue Sénatrice elle sera vice doyenne du Sénat. Denise Bresard, l'épouse d'Emile, mère de Jean-Jacques Servan-Schreiber, consacrera sa vie à la protection maternelle et infantile, et Georges Schreiber sera pédiatre.

Citons parmi les autres interprètes : Annelise Hesme (Suzanne Crémieux Schreiber), Chloé Lambert (Denise Schreiber), Francis Perrin (Sénateur Crémieux), Hubert Saint- Macary (Joseph Schreiber), Juliette Subira (Clara jeune), Pierre Chevallier (Louis), Bruno Abraham-Kemer (Willi), Bruno Raffaelli (le ministre), Déborah Grall (Pauline), Louis-Dominique de Lencquesaing (Duvauchelle), François Comar (Pierre Cot), Isabelle Tanakil (la mère de Denise). 

Une fiction passionnante avec des comédiens très convaincants.


     
     

C’est à nouveau une histoire d’amour fusionnelle, passionnée et dévorante entre deux grands artistes que furent Pablo Picasso et Dora Maar qui s’installe en 2010 dans les décors de notre petite ville.

Nous voici en 1935, au moment de la rencontre. Dora Maar a 28 ans, c’est une jeune femme libre, peintre, poétesse et photographe talentueuse à la réputation sulfureuse qui fréquente les milieux intellectuels et surréalistes. 

Picasso, est âgé de 54 ans et est alors au sommet de sa carrière. Séducteur tyrannique, dont le génie créatif passe inéluctablement par la destruction, il oblige Dora Maar à arrêter la photographie et lui impose de supporter ses amours multiples. Leur relation tumultueuse et douloureuse dura 9 ans.

Durant cette période, elle sera son principal modèle.

Passionnelle et coléreuse, elle incarnera aux yeux de Picasso " La Femme qui pleure au chapeau rouge".

Le réalisateur Jean-Daniel Verhaeghe, choisit pour illustrer la demeure où Picasso partage son amour avec Marie-Thérèse et sa fille Maya, une petite gentilhommière, située à l’écart du bourg dans le petit hameau des Ambésis.

Filmé de nuit, nous y retrouvons Amira Casar dans l’interprétation admirable de Dora Maar, venue en catimini épier le peintre catalan, qui renaît sous les traits du comédien Thierry Frémont.  

Cette relation volcanique, diffusée le 16 février 2011 sur France 2, permettra à ces deux artistes de décrocher les prix de la meilleure interprétation au 12e Festival du film de fiction de La Rochelle en septembre 2010. 



 

       
     

Une nouvelle série policière inédite, baptisée "Empreintes criminelles" nous replonge dans le Paris des années 1920.

Dans un grenier poussiéreux de la Police Judiciaire parisienne, un groupe de policiers et de scientifiques forment un laboratoire de police unique au monde.

Si le tournage se déroule en grande partie dans les studios de Telfrance à Le Perreux-en-Yvelines, certains décors extérieurs seront néanmoins nécessaires.

Dans "L'Affaire Saint Brice", épisode n°4, nous retrouvons le commissaire Julien Valour, flic torturé, héroïnomane mais visionnaire, accompagné de Léa Perlova, une réfugiée russe, experte scientifique indépendante et libérée, chargés de résoudre le mystère de l'affaire de Vincennes : un attentat à la voiture piégée qui vient de faire deux morts.

Ce drame survient juste après le braquage d'un transport de fonds qui a rapporté 200 millions de francs à ses auteurs.

Le commissaire Vaujour suspecte Charles Saint Brice, un ancien officier de la Coloniale, adjoint du général Mangin, reconverti à la fin de la guerre dans la sécurité de la banque Lasalle.

Saint Brice, son chauffeur Eugène Lantier et le directeur de la banque étaient les seuls au courant du convoyage.

Les deux policiers décident alors de se rendre au domicile de Saint Brice. Et nous voici revenu au Mesnil-Saint-Denis, avec un gros plan sur la propriété qui a servi de décor durant l'été 2009.

A l'intérieur, dans une des pièces admirablement transformée par l'équipe de décorateurs, nous retrouvons les comédiens Pierre Cassignard (Julien Vaujour), Julie Debazac (Léa Perlova) venus interroger Madame Saint Brice, interprétée par Isabelle Spade.

Cet épisode a été diffusé le 1er avril 2011 sur France 2.
 



       

 
     

L'année 2010, continue avec l'histoire d'une amitié, une amitié mise en péril à cause d'un quiproquo.

Nous sommes à la veille de la révolution, fin 1847-début 1848. Le grand Alexandre Dumas, au sommet de sa gloire, s'est retiré dans son château de Monte-Cristo. Il y travaille depuis quelques années avec Auguste Maquet, "son nègre littéraire".

En manque d'inspiration, Dumas décide d'aller s'installer durant quelques semaines dans une auberge de Trouville. Maquet, l'accompagne.
Arrivé sur place, les deux hommes échangent leurs chambres, car le grand Dumas veut une fenêtre qui donne sur la mer.

Le secrétaire y reçoit la visite de Charlotte Desrives, une jeune exaltée républicaine, dont le père est incarcéré à la prison de Sainte-Pélagie, tandis qu'Alexandre Dumas, de son côté, papillonne avec de jeunes servantes de la campagne.

A la suite de cette erreur d'appartement, Charlotte Desrives, prend Auguste Maquet pour Alexandre Dumas. 
Maquet, troubler par les beaux yeux de la révolutionnaire, ne la détrompe pas et se fait passer pour Dumas.

Le quiproquo va se dénouer lorsque la belle Charlotte se rend à l'invitation de la pendaison de crémaillère du château de Monte-Cristo.
Alexandre Dumas, à cet instant, découvre l'usurpation d'identité de Maquet. Eclate alors, une vive querelle entre les deux hommes.
Le conflit va rejaillir, non seulement sur l'amitié des deux hommes, mais également sur leur association littéraire.

Ce très beau film, "L'Autre Dumas", sorti en salles le 10 février 2010 et réalisé par Safy Nebbou, nous donne l'occasion de voir jouer un grand duo d'acteurs : Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde.
Ils sont entourés par des acteurs de renom tels que Dominique Blanc, Mélanie Thierry, Catherine Mouchet, Michel Duchaussoy, Roger Dumas, Florence Pernel...

Les scènes intérieures de la maison de Charlotte Desrives ont été tournées dans notre commune. Une nouvelle fois l'occasion de découvrir toute la richesse de notre patrimoine.
 




 

       

 

 

   
L'année 2012, nous invite à un nouveau voyage au temps du romantisme, dans le Paris des années 1830.

Octave, un jeune bourgeois de 19 ans, découvre qu'il est trompé par sa maîtresse Élise. Il plonge alors dans une mélancolie profonde, qui lui inspire le plus violent désespoir et la plus grande aversion pour la vie : "le mal du siècle romantique". Octave n'arrive pas à surmonter cette trahison. Son ami Desgenais, un cynique dandy, l'invite à accorder moins d'importance aux sentiments amoureux, et tente de le convertir au libertinage.
Mais la tristesse d'Octave est trop forte. Il ne parvient pas à chasser de sa tête son ancienne maîtresse. Il se refuge alors dans l'alcool et mène une vie de débauche, lucide d'être à la fois "homme qui rit et homme qui pleure", sans toutefois parvenir à estomper son mal-être.

Le décès brutal de son père, met fin à cette situation. Il décide de quitter la capitale et de regagner la maison familiale à la campagne, pour y mener une vie austère comme celle qu'avait eue son père.

C'est là, qu'il fait la rencontre d'une jeune veuve, âgée de quelques années de plus que lui, qui vit seule chez sa tante. Frappé par son charme, il se confie à elle, mais n'ose pas lui avouer les sentiments qu'il ressent à son égard. La jeune femme, du nom de Brigitte Pierson, découvre qu'Octave est amoureux d'elle. Elle essaye de résister et tente d'échapper à ses avances, de peur de revivre sa souffrance passée.
Finalement, Octave et Brigitte se laissent envahir par leur amour et deviennent amants. Mais la jalousie maladive et les désirs excentriques et contradictoires d'Octave, provoquent la rupture du couple.

Tournée en majeure partie dans une belle demeure du XVIIIe siècle située sur le territoire de notre commune (maison de Brigitte) par Sylvie Verheyde, ce film met en scène des artistes de talent : Charlotte Gainsbourg et Peter Doherty, véritable icône du rock anglais, qui fait ici ses débuts dans cette adaptation tirée du roman "Confession d'un enfant du siècle" écrit par Alfred de Musset en 1836, et dans lequel l'auteur nous raconte son histoire d'amour qu'il eut avec George Sand deux années plus tôt.

Ce film a été présenté dans la sélection officielle Un Certain Regard du 65ème Festival de Cannes 2012.

 

 

       
 
 
   

Pour sa nouvelle adaptation du roman "Le Journal d'une femme de chambre" d'Octave Mirbeau, le réalisateur Benoît Jacquot installe ses caméras dans notre petite commune, et ce pour la quasi totalité du tournage.

L'histoire se passe en Normandie à la fin du XIXe siècle, au cours des évènements de l'affaire Dreyfus. Une ambitieuse femme de chambre, Célestine, très courtisée pour sa beauté, nouvellement arrivée de Paris,  passe au service de nouveaux employeurs :  la famille Lanlaire.

Repoussant les avances de Monsieur, Célestine doit également faire face à la très stricte Madame Lanlaire qui régit la maison d'une main de fer.

Elle y fait la rencontre de Joseph, l'énigmatique jardinier de la propriété, pour lequel elle éprouve une véritable fascination.

Dans ce film, on retrouve avec plaisir une Léa Seydoux révoltée, et un Vincent Lindon discret mais puissant. Autour d'eux ont citera Clotilde Mollet, Hervé Pierre, Mélodie Valemberg, Patrick d'Assumcao, Vincent Lacoste...

Ce film sorti sur les écrans le 1er avril 2015 a été sélectionné pour être projeté en compétition à la Berlinale 2015.
 

       
       
Après la télévision, le cinéma et la publicité, c'est maintenant à la chanson française de s'intéresser à notre commune et à son patrimoine. Ainsi, c'est avec plaisir que nous découvrons, que l'une de nos belles propriétés a été choisie comme décor pour le nouveau clip de Julie Zenatti.

Après avoir fait son retour avec le single "D'où je viens", la chanteuse découverte par son interprétation de Fleur-de-Lys dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris, mise sur "Les Amis", nouvel extrait de l'album "Blanc".

Sorti en février 2015, "Les Amis" est un morceau au rythme enlevé qui évoque le temps qui passe et notamment les aléas de la vie qui nous éloignent de certaines personnes qui nous sont chères.

"On n'a vraiment rien vu venir / En quelques battements de cils, on se retrouve devant la glace / Déjà 30 ans de souvenirs" chante Julie Zenatti.

Le clip se veut fidèle au thème puisque Julie Zenatti et deux amis reviennent dans une maison qui a abrité leurs premiers émois, leurs fous rires, et de nombreux souvenirs depuis leur plus tendre enfance.

Intégralement tourné dans notre commune, on retiendra tout particulièrement la splendide scène avec la mariée, qui nous permet de découvrir à l'image une ancienne chapelle à redécouvrir.

La réalisation est confiée à Alexandre Attal. Parmi les acteurs, ont y retrouve Ava Bellecour, Imen Moustafid, Sarah Mellani, Emma El Ayoubi, Cesar Meric et Marceau Grassemy.




 

       
 

 
       
Nous nous sommes tous déjà demandés ce qu’étaient devenus nos anciens camarades de lycée. Le petit rigolo, le beau gosse, la fille populaire, le sportif, la première de la classe… et si leur vie n’était pas du tout celle qu’on s’imaginait à l’époque ?

Dans le nouveau film de Rémi Bezançon, Nos futurs, Pio Marmai et Pierre Rochefort décident d’organiser une fête « comme à l’époque » et tentent de retrouver leurs amis de lycée. Si l’un a évolué et a une bonne situation (Pierre Rochefort alias Yann Kerbec), le second (Pio Marmai alias Thomas) vit toujours dans le passé. Avec lui, il va revivre ce que furent ses meilleures années. Ses anciens amis, son premier amour, ses souvenirs qu’il croyait oubliés émergent à nouveau. Mais après le temps de la jubilation nostalgique, Yann réalise que cette époque est révolue, que tous ces fantômes font bel et bien parti du passé, et qu’il est temps pour lui d’avancer.

Parmi les lycéens d’hier ont retrouvera avec plaisir : Kyan Khojandi, Mélanie Bernier, Camille Cottin, Roxane Mesquida, Laurence Arné et Aurélien Wiik. Sans oublier de citer Zabou Breitman (la mère de Yann), Micha Lescot ou encore Jean-Pierre Lorit, Estabeban, Maxim Driesen. 

Les séquences tournées le 5 août 2014 à la porte Henri IV, sont facilement reconnaissables grâce aux façades à colombages de style néo-normand du quartier d’Henriville.

Cette comédie est sortie sur les écrans depuis le 22 juillet 2015.

       
       

L'année 2015 se poursuit avec un film émouvant, qui nous invite à réfléchir sur le sujet de société du droit de mourir dans la dignité.

Adapté du récit autobiographique de Noëlle Châtelet, publié en 2005 aux éditions du Seuil (Prix Renaudot des Lycéens 2004), ce film

"La Dernière Leçon"

nous raconte l'histoire de Madeleine - ou Madi pour les intimes (Marthe Villalonga), 92 ans, usée par la vie, qui choisit de mourir dans la dignité et à une date bien précise.

Elle va annoncer et imposer sa décision à ses deux enfants Diane (Sandrine Bonnaire) et Pierre (Antoine Duléry), et à ses petits-enfants.

Elle leur avait toujours dit qu'elle déciderait du moment de partir dès qu'elle n'aurait plus la force d'affronter le début de la fin de sa vie, et veut les préparer aussi doucement que possible, à sa future absence.

La réalisatrice Pascale Pouzadoux filme avec pudeur et respect l'amour inconditionnel que porte Diane à sa mère, ainsi que son tumultueux cheminement d'acceptation de cette décision, grâce à l'aide bienveillante de sa famille et trop moralisatrice de son amie professeur (Barbara Shulz).

Les scènes tournées dans notre commune, au hameau des Ambésis, sont celles où Diane (Sandrine Bonnaire) et Madeleine (Marthe Villalonga) rendent visite à l'ancien amant de Madeleine à qui elle vient dire adieu.





 

       
       
       
Ainsi donc, par le rêve et la magie du cinéma, le patrimoine architectural et paysager du Mesnil-Saint-Denis se trouve conservé dans la Mémoire du cinéma et de la télévision française.
     
© Olivier FAUVEAU - 2001    
     
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